Tumulus de Dissignac
Classé Monument Historique depuis 1887, le tumulus de Dissignac est un beau témoignage de la période néolithique en Loire-Atlantique.
Le tumulus de Dissignac date du Néolithique aux environs de 4200, 4300 avant notre ère.
C’est un tumulus car les chambres funéraires sont recouvertes d’un amas de pierres et de terre. Il abrite deux dolmens (chambres funéraires) à couloirs, sous quatre enceintes. Lors des fouilles au XIXe puis dans les années 1970, les archéologues y ont mis au jour par exemple de très nombreuses poteries fragmentées, un vase à décor cannelé, des éclats de silex, des pointes de flèches, des haches, ou encore des perles en séricite (mica blanc), qui sont aujourd’hui conservés au Musée Dobré à Nantes.
L’un des dalles de couverture présente la particularité d’être gravée. Ces gravures ont été interprétée dans les années 1970 comme étant des haches triangulaires, des crosses, et des haches-charrues. Aujourd’hui, à l’instar des hypothèses d’interprétation d’autres sites mégalithiques – comme le cairn de Gavrinis dans le Morbihan – les archéologues pensent de ces « haches-charrues » qu’il peut plutôt s’agir de représentations de cachalots. Car ces peuples agriculteurs du néolithique sont aussi, sur la façade Atlantique, des marins.
Le Tumulus de Dissignac
Les guides bénévoles du groupe archéologique de Saint-Nazaire sont des passionnés qui vous transmettrons leur connaissance du site lors des visites guidées estivales. Vous pourrez avec eux découvrir les couloirs menant aux chambres funéraires ainsi que les différentes gravures des dalles.
Le site du groupe archéologique de Saint-Nazaire – Maison de Kerlédé :
https://groupearcheologiqu.wixsite.com/groupearcheostnaz
Le dolmen des Trois Pierres
On l’appelle encore « dolmen du Prieuré ». Il n’en reste, comme son nom l’indique, que trois pierres (deux verticales – on les appelle des orthostates – et une horizontale) et il est aujourd’hui situé en pleine ville, dans un square, entre immeubles et grands arbres. Sa dalle de couverture mesure 3, 45 de long et 1,80 mètres de large. Un menhir se dresse juste à côté, mais l’on n’en connait pas l’emplacement d’origine.
Les livres et articles
J. L'Helgouach, « Pays de la Loire », dans Gallia préhistoire, tome 20, fascicule 2, pp. 433-455,1977.
Article disponible en ligne :
www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1977_num_20_2_1571
J. L'Helgouach J. « Pays de la Loire », dans Gallia préhistoire, tome 16, fascicule 2, pp. 427-438,1973.
J. L'Helgouach, G.Bellancourt, C.Gallais, Joël Lecornec, « Sculptures et gravures nouvellement découvertes sur des mégalithes de l'Armorique », dans Bulletin de la Société préhistorique française. Études et travaux, tome 67, n°2, pp. 513-521, 1970.
Article disponible en ligne :
https://doi.org/10.3406/bspf.1970.4216
Les sites Internet
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